« Surélever, c’est construire la ville sur la ville : une manière d’ajouter de la densité sans soustraire du sol. »
Inspiration issue des politiques de densification urbaine à Genève
Face à la rareté du foncier et à la pression démographique, Genève explore des solutions intelligentes pour densifier son tissu urbain sans empiéter sur de nouveaux terrains. Parmi elles, la surélévation des bâtiments existants s’impose comme une réponse à la fois pragmatique, durable et économiquement pertinente.
Une réponse aux contraintes du territoire
La topographie genevoise et les limites imposées par la protection des zones agricoles rendent l’extension horizontale difficile, voire impossible. Surélever permet de créer de nouveaux logements ou surfaces sans modifier l’emprise au sol. C’est une stratégie particulièrement adaptée aux centres urbains déjà construits, où chaque mètre carré compte. En intégrant la surélévation dans une politique de densification maîtrisée, la ville préserve son paysage tout en répondant aux besoins croissants de logement.
Un levier de valorisation durable
Surélever, c’est aussi valoriser l’existant. En ajoutant un ou plusieurs niveaux à un bâtiment, les propriétaires peuvent améliorer la rentabilité de leur bien tout en finançant, dans bien des cas, des rénovations énergétiques globales. Isolation, toitures, installations techniques : la surélévation est souvent accompagnée d’une mise à niveau complète de l’immeuble, contribuant ainsi à la transition énergétique du parc immobilier genevois.
Un équilibre entre urbanisme et acceptabilité
Si la surélévation représente une opportunité réelle, elle nécessite un encadrement rigoureux. L’intégration architecturale, le respect du patrimoine bâti et l’impact sur les voisins sont autant d’aspects à considérer. Les autorités genevoises ont mis en place des outils d’évaluation pour guider les projets vers une meilleure cohérence urbaine. La clé du succès réside dans un dialogue constant entre propriétaires, communes, architectes et habitants.
